HABITER LE PARC < précédent | suivant >


PROGRAMME :


SURFACE :

ANNÉE :
MAITRE D’OUVRAGE
:

Europan


45 ha
2013
Europan - EPPS

COÛT :
MISSION :
EQUIPE :

--
concours
ad lib architecture

VILLE PARC/ PARC VILLE : la vallée de l’Yvette comme modèle :
Le site s’inscrit en creux de la vallée de l’Yvette. L’Yvette, modeste, forme une vallée profonde.
Ses berges forment une « coulée verte » continue E/O depuis Orsay jusqu’à Saint Rémy les Chevreuse . Ses coteaux, aux reliefs marqués  sont boisés – classés pour certains – et offrent une limite topographique et visuelle forte entre le plateau et le fond de vallée. La physionomie de la vallée lui confère un aspect vert où l’urbanisation disparaît toujours.
L’Yvette écrit différentes séquences de paysage au fil de son cours, bassin de crue, réserve naturelle, jardins horticoles, campus. De nombreux joggers, locaux ou promeneurs du dimanche venus de diverses parties de l’Ile de France. Elle est le lieu de pratiques de loisirs à l’échelle métropolitaine.
L’Yvette devient alors une interface entre les habitants de la vallée et les promeneurs qui jouissent d’un parc métropolitain.
Territoire ouvert dessinant des modèles de seuils  inédits, celle-ci donne naissance à des situations variées, modèles d’intensités liés à des temporalités diverses.


INTENSIFIER, adapter le modèle
Le site de projet s’inscrit à la croisée entre le plateau de Saclay, et le centre de Bures/Station RER transversalement et  le tissu pavillonnaire de Bures et le campus d’Orsay, longitudinalement.
Dans le contexte du développement du cluster de Saclay, le site offre une opportunité intéressante d’installation pour les nouveaux usagers  à proximité de leur site de travail  dans un souci de limiter les déplacements.
Cette intensification doit bénéficier au site en ne rompant pas ses qualités. Intensifier, c’est adapter le modèle parc/ville-Ville parc de la vallée de l’Yvette, explorer des modèles de densité en utilisant le sol avec sobriété afin d’en limiter l’imperméabilisation :

  • - Renforcer le lien longitudinal de la RD ou rue de la Guyonnerie qui se trouve à une côte constante de + 85 NGF en léger surplomb sur la vallée. Il est le support pour une densité qui puisse se trouver des liens transversaux entre le centre de Bures et la nationale.
  • - Intensifier l’identité du fond de vallée, et des bords de l’Yvette comme parc métropolitain longitudinalement et comme lien transcommunal.

Accentuer les interfaces entre celle-ci et la ville qui s’y adosse transversalement

  • - Equiper adaptable, temporalités lien longitudinal dans le territoire urbain lâche et fragmenté longitudinalement.


3 BANDES-PROGRAMMES :

Amorce pour une urbanisation à venir. La rue Pierre de Coubertin est reprise et prolongée pour rejoindre la rue de la Guyonnerie au Nord. Lien entre les 2 rives de l’Yvette, entre le centre de Bures et le coteau en direction du plateau de Saclay. Elle marque un seuil entre le Campus à l’Est et la ville à l’Ouest.

Elle est le support de 3 types d’installation, 3 bandes programmes :

  • - Bois habité :
    A flanc de coteaux, 300 logements sont installés dans le relief  en respectant les vues sur le grand paysage. Inscrits dans le bois, ils s’installent au Nord sur la rue de la Guyonnerie et au Sud sur une rue crée.


- Equipement adapté :
L’équipement adapté est un socle instaurant un double  lien haut/bas et ville/université  et s’inscrivant dans le relief du site.
A l’Ouest de la rue Coubertin, la place haute inscrit un belvédère sur la vallée. Son large sol minéral offre une adaptation dans le temps pour des usages variés. Stationnement pour 300 véhicules, il peut durant le week-end devenir le support de sports urbains.
Elle abrite dessous un complexe sportif. Le gradinage  du stade forme une ligne dans le paysage, visible depuis le bas de la rue de Coubertin signal fort depuis le centre -ville.
Une place basse à l’Est marque l’entrée du campus d’Orsay et le parvis de la Maison des étudiants.

  • - Berges de l’Yvette :

Des folies, micro-équipements ponctuent les bords de l’Yvette. Repère visuel, ils abritent des programmes  liés aux loisirs et deviennent l’interface entre la ville parc et le parc ville, entre l’usager du Gr, le promeneur du dimanche et la ville de Bures.

Afin de limiter la consommation de sol, les résidences étudiantes 231, 232 et 233 sont transformées et densifiées (dans le respect des risques d’inondation). Cette transformation permettra d’éviter de construire les 200 logements demandés par compensation des réhabilitations des bâtiments 231, 232 et 233 et des adaptations des cellules de 9 à 14m²